Rase Cailloux a écrit:Je sais que Gwengolo y va souvent
Oui, mais je crois que je vais renoncer cette année : je crois que je n'ai plus l'âge...
Sur le programme, je serais moins sévère que Pêchal.
Même si c'est effectivement très "chaud" à certains moments, la sécurité est malgré tout assurée globalement.
Lors de la dernière édition, il n'y a eu, à ma connaissance, qu'un cafouillage des jeunes de la SNSM qui a conduit à un dessalage.
Et moi j'apprécie la verve du responsable de la flottille voile-avirons, j'ai nommé Xavier Hubert. D'autres (une poignée) n'apprécient pas du tout.
Même si chacune de ses interventions lors des briefing, semblent donner une grande marge de manœuvre (et d' erreurs) aux débutants, on voit qu'il garde un œil sur chacun des participants à sa flottille.
D'ailleurs les débutants n'hésitent pas à se signaler, et il me semble qu'on les suit de plus près lors des "points chauds".
Il a les mots pour demander aux premiers de faire une pose pour attendre les derniers.
Et il propose, de manière tout aussi diplomatique, aux attardés de leur faire faire un bout de chemin en remorque.
Et puis le soir, lorsque l'on arrive à l'escale, c'est magique.
Chacun commente la journée, on se penche sur les bateaux des voisins, on "pique" des astuces pour de futures améliorations de son propre bateau.
On sort les pique-niques ou on prend le repas en commun, toujours alimentés par les discussions "voile-avirons".
Les bons plans pour les futures randonnées de la saison sont échangées.
Le lendemain matin chacun jette un œil sur le bateau des collègues rencontrés la veille.
Et si le-dit collègue est en retard (les réveils sont difficiles pour tout le monde), on lui descend un peu son bateau pour qu'il ne se retrouve pas au sec...
Et finalement des petits groupes se forment pour naviguer ensemble au seing de la flottille.
On se donne rendez-vous pour passer ensemble les points chauds et on finit par faire les trois jours ensemble.
Non, le problème c'est que la marée commande et on doit se lever très tôt... après s'être couché tard.
Peu de sommeil après des journée fatigantes, aussi bien à la voile qu'aux avirons, je finis à chaque fois sur les genoux...
Alors, même si le programme se renouvelle chaque année, je pense passer mon tour...
Marin de marée basse.