Oui ça va jusqu'à force 4, après c'est juste et le bateau est plus ardent, il faudrait (mais ça je le dis depuis le début) rallonger le bout dehors d'un bon 50 cm, et sans doute jouer avec deux focs, un pour le petit temps et un genre tourmentin quand le taillevent est arisé.
Les virements de bords sont spéciaux, il faut choquer le foc, envoyer la barre en grand, et une fois passé le lit du vent choquer le taillevent tout en rebordant le foc pour reprendre de la vitesse, après on remonte au vent tout seul progressivement...
Avant hier j'ai subi une petite avarie sur un bord de près, la base du mât de taillevent a cassé le sabot et ripé vers l'avant, j'ai compris ce qu'il s'était passé quand les haubans sont devenus mous et la bôme plus basse!
Du coup nous sommes rentrés au portant sous misaine seule, ce qui m'a permis de constater qu'après assai la remontée au près sous cette voile seule était impossible...les joies du gréement fractionné !
Tout a été réparé depuis. Je tenterai un jour de remplacer la misaine par le taillevent ( déjà fait au sec) juste pour voir comment le bateau se comporte et si la remontée au près est meilleure avec une voile plus grande sur l'avant...
Toutes ces expériences c'est intéressant pour comprendre les histoires de déplacement, de formes de carène et de centres de voilure.
Je collectionne les Bénéteau et j'aime ça...