de bricojeff » Mer Mai 27, 2015 11:09 am
Samedi 16 suite
Le samedi fut une journée agrémentée de la mondialement réputée "Choufferie".
Retour à bord avec Vincent pour la nuit avec la voiture de J.J.
Dimanche 17
Récupération de J.J et Sylviane par Vincent avec la voiture de J.J et retour su les lieux mytiques de la choufferie pour finir la journée tristement par le départ des derniers protagoniste.
Retour au port de Locmiquelic véhiculés par chouf avec Vincent et Sylviane (kidnappée pour finir le voyage avec moi).
Madame Vincent est venu récupérer son coli et ses bagages, j'ai bien senti que Vincent aurait bien continué, mais toutes les bonnes choses on une fin.
Moi aussi j'aurai apprécié sa présence pour la suite heureusement Sylviane est là.
Donc première nuit à bord pour Sylviane qui à choisi le carré pour dormir. Pour la première fois du voyage je passe dans la pointe surnomée la grotte par Vincent.
Lundi 18
Le faux départ vous êtes déjà tous au courant de mon exploit. Conciencieusement j'ouvre les vannes de Gasoïl et d'eau, puis je vaque à d'autres occupations.
Plus tard je repasse devant la vanne de gazoïl et je l'ouvre ce qui a pour effet de la fermer et je constate que la vanne d'eau est déjà ouverte.
8h Départ du ponton, sortie du port, 100m parcourus et caffouillage puis arrêt du moteur. Gros courant vers la sortie de la rade puis courant rabattant vers les corps morts du port.
Largage du mouillage je déroule, je déroule et ça glisse toujours. Passage à ras d'un bateau, je déroule, je déroule enfin le bateau s'arrète à quelques mètres de la Chance.
Passage du service du port pour amener des gars à leur bateau, on les interpelle et ils nous ramène au ponton.
Réamorçage du bestiau au ponton avec l'aide de Xavier (chouf) et Vincent en hot line téléphonique.
Assez rapidement le bestiau ronronne et il est déjà midi départ annulé pour ce jour.
Sous les averses visite de la réserve ornithologique de locmiquelic et recherche des derniers commerçants encore en activité en centre ville.
Mardi 19
Météo hasardeuse et pas confortable pour du convoyage, journée à locmiquelic, avec la visite d'un couple d'amis ostréicuteurs et passage au resto du port.
Achat d'un adaptateur de ponton et d'une ralonge électrique. Je vais pouvoir revérifier certain points sur mon usine à gaz de PC.
Mercredi 20
Départ à 8h du ponton, pas de problème de vanne tout va bien.
un léger vent dans le cul pas facile de maintenir les voiles sur un bord ou sur l'autre on aurait du tangonner.
Passage devant les 3 iles ,Belle ile, houat, houedic puis route direct vers l'ile d'yeu.
En fin de parcours et de nuit on aperçoit Noirmoutier loin sur babord et l'ile d'yeu qui approche.
La houle est devenue vraiment méchante et commence à déferler le vent est monté à 26 noeuds.
L'approche de l'ile d'yeu par le nord et de nuit est dangereuse, d'un part à cause de la polution lumineuse et d'autre part par les informations d'approches mal documentées.
L'approche se fait en visant un signal clignotant vert puis rentrer dans le port dès que le signal devient blanc. Sauf que là on est dans les rochers il faut le prendre au minimum a 1 demi mile au large.
Enfin bref on est rentré dans le port à minuit après un parcourt de 81 miles.
La nuit fut bien secouée par de grosses rafales de vent il était temps d'être à l'abris.
Jeudi 21
départ à 8 heure du ponton, mer calme pas de vent ou très peu, génois sorti et toujour le même problème vent dans l'axe du trajet et du fait de la longueur des étapes a faire pas de louvoyage pour gonfler la toile. Donc comme tous les autres jours appuis au moteur avec un régime moyen ne générant pas de vibrations. Route directe vers l'ile de Ré pour la passer par l'Ouest.
Passage à tribord Des baleines et baleineau, puis entrée dans le pertuis d'Antioche et là le vent se met à soufler à 26 noeuds soutenu une grosse houle d'ouest et des courants contraires tous ça brisant et déferlant (roches de chassiron aidant) dans tous les sens le long de la cote de l'ile d'Oléron.
Une hate arondir la pointe des saumonards pour être à l'abris et pouvoir continuer plus sereinement sans parler d'une arrivée prévue au maximum à 22h pour pouvoir récupérer l'annexe.
La remonté de la cote le long de l'ile d'oléron s'éternise avec le vent dans le génois semi sorti et la bourique à un régime élevé on à du mal à prendre 3 noueuds.
On arrive enfin à proximité de la pointe des saumonard et là des filières à contourner qui nous font prende 2 miles de mieux et toujours pas d'abris.
Enfin on bascule le long de la cote est de l'ile et la seulement avec le génois on part à fond vers notre destination finale à plus de 7 noeuds.
Trop tard on bute dans la vase à moins de 10m de l'annexe.
Marche arrière et retour vers le port du chapus ou nous nous ammarons contre des chalans sur un coté abrité des vague et du vent.
Il est 23 heures et 76 miles de parcourus. encore une belle journée.
Madame nous attendais pour nous rappatrier at homr Sylviane et moi.
Pendant toutes sa présence à bord Sylviane m'a été d'un grand secours dans les manoeuvres de port, dans les longues et pénibles tenues de cap à la barre, et par sa prèsence qui on fait que les journées parraissaient moins longues.
Vendredi 22
Je suis à bord à 5h le matin pour enlever le bateau et ne pas géner les professionnels sur lesquels je suis à contre.
Prise de corp mort un peu plus loin que mon annexe (pas assez d'eau) et rangement à bord.
Enfin je chope mon annexe et je vide le paquebot dedans. Je rejoint ma cabane et décharge tout dedant.
Ensuite j'observe la mer qui descent et askell vras qui s'enfonce en même temps.
Une fois la mer retirée askell vras ressemble à un dériveur intégral posé. les quilles sont invisibles.
Dans un autre post je vais vous mettre quelque photos très peu en fait le voyage étant loin des côtes il n'y a pas grans chose à photographier. Puis je vais mettre aussi les tracés des étapes
Pour finir cette journée J.J est venu nous chercher à la maison pour ramener sylviane chez elle et pour que je récupère ma voiture chez lui. En revenant de chez lui j'ai faillit m'endormir 2 fois.
J'ai finit la journée super H.S mais le lendemain n'était pas mieux surement la pression qui retombe.
Je ne pourrait jamais assez remercier toutes les personnes qui ont permis la réussite de ce périple ainsi que de ses préparatifs. Que se soit en hébergement, en assistance technique, en expertise, en logistique, en accompagnement en tous cas je vous aime tous.
je suis trop homme de terre pour être marin