
Avec ma fille, nous avons décidé de nous rabattre sur un petit canot polyester, demandant beaucoup moins d'entretien qu'un bateau en contre-plaqué.
Il s'agit d'un petit canot de chez Jeanneau.
Nom de série :" Varech". C'est la version voile de ce qu'ils appelaient "Canot breton" (une grosse annexe en fait).
Il y a donc un puits de dérive, un pied de mâts, un étambrai.
Longueur : 3.10 m.
Poids : je dirais le même poids que la coque nue du Vaurien.
Il y a une double coque. Il est donc incoulable.
Année de construction : je l'ignore, il n'a sans doute jamais été immatriculé. Donc pas de papiers...
On peut quand même dire : années 60.
Voilà la photo de la publicité de l'époque.
Avant d'entreprendre des travaux, nous avons fait un essai le mois dernier, pour voir s'il correspondait au programme.
Bien que la baie soit un vrai miroir ce jour là (un peine un souffle de vent), nous avons vu qu'il était très agréable à deux.
La double coque ce n'est pas très joli, mais c'est très confortable. Avec un ris. Sans le ris.
Le bateau était gréé avec des accessoires que j'ai déjà : une voile au tiers, une dérive d'Optimist, un safran de Vaurien.
Le mât, par contre, était le mât d'origine en alu.
Pour pouvoir figurer dans les rassemblements de bateaux traditionnels, nous allons faire une "GGisation" (sur l'"autre forum", nous disons une "padélisation") : du bois pour cacher un peu le plastique, sans trop l'alourdir quand même...
Les travaux ont commencés par la fabrication d'une dérive sabre, l'adaptation du safran pivotant et de la barre (éléments dépareillés qui feront l'affaire).
Au milieu du bazar, on distingue les quatre éléments en train de sécher, après la première couche de lasure.
J'ai en effet constaté (avec étonnement) que dans la journée, qu'il fait plus chaud dans la vieille serre plastique que dans l'atelier...