La dérive est escamotable, et le mât de tapecul a été éprouvé (sans haubans) jusqu'à F6. Le tapecul est un peu décentré mais ça ne joue pas plus sur la stabilité ou la vitesse, gréement traditionnel oblige. Ce qui perturbe le plus c'est le fait de ne pas gambeyer la misaine, qui fonctionne mieux sur un bord que sur l'autre, en l'occurence quand le vent est bâbord...mais vu la "finesse" de la carène, ce n'est pas 1 demi noeud ou 1 degré de cap qui fera une grande différence!
Le gréement est très simple et on oublie vite le tapecul (je ne règle que la tension d'écoute quand j'abats un peu), vu que le programme voile/aviron se doit de pouvoir passer rapidement en solitaire d'un mode de propulsion à l'autre, je compte le perfectionner encore en mettant en place des cargues sur la misaine pour la ferler rapidement sans descendre la vergue. Mais là j'aurais besoin de l'avis de Gwengolo qui pratique depuis plus longtemps que moi!
En tout cas pour avoir remonté et descendu hier la rivière de Morlaix, j'ai apprécié le tapecul au retour (vent de face) qui a joué le rôle de gouvernail aérien en gardant le bateau dans l'axe à l'aviron.