Pour terminer l’histoire, pas grand-chose à dire ni beaucoup de photos pour la sortie de l’eau de LEAUGUST. Si ce n’est vous confirmer que faire ce genre de manœuvre sous une pluie diluvienne et avec grand vent n’est pas la meilleure idée, et que l’on n’en profite pas tellement. Mais comme disait l’autre, quand on n’a pas le choix dans la date, hé ben on fonce !
Alors donc, on met délicatement le canot le long de la cale, dans le bon sens si possible, et on le vide de ses éléments les plus lourds, ancre/moteur/safran…puis comme le vent était pile dans l’axe du bateau en venant par la poupe, on enlève l’étai et les bas haubans, on desserre les haubans, mon fils soulève l’affaire et avec mon aide fait pivoter le mat que je réceptionne tendrement.
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Averti par un panneau « cale glissante » et au vu de l’aquaplaning permanent de l’affaire, je n’ai pas tenté la marche arrière avec le bingo, mais on a descendu la remorque au bout ; le véhicule tracteur restant sur le plancher des vaches à l’horizontale.
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Ensuite jeu d’enfant, on casse le timon de la remorque, on place le bateau dans l’axe et au treuil on le monte sur la remorque, on ajuste les chandelles arrière, et hop on remonte le tout. GG et Vincent n’ont même pas eu le temps de terminer leur café que l’affaire était faite.
- comme c'est un selfi, la cale monte...
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Les puristes locaux auront admiré le maintient quasi systématique des béquilles à poste durant cette saison sur ce petit canot, même s’ils n’en comprennent pas forcement la raison. Sans doute qu’au moment où sont écrit ces quelques lignes, elles sont encore à poste. Que voulez-vous, il est parfois difficile de se défaire de ses attributs, au risque d’être affublé de tous les épithètes. Lors de ma prochaine visite à la tapisserie de Bayeux, je vérifierai bien, car je suis sûr que les fiers drakkars qui partirent délivrer les anglois avaient et gardaient leurs béquilles à poste à tout moment. Ça viendrait donc d’un genre d’héritage génétique… nom d’une pomme !
Normalement ce we tout rentre dans l’ordre, car augustin va remettre tout ça dans l’ordre, bien à l’abri sous un hangar, et bien sûr qu’il enlèvera ces belles béquilles, ne serait-ce que pour bien les nettoyer. Plus qu’une clef de 13, je pense que ce sont des écrous qu’il faudra prévoir en nombre pour la saison prochaine.
En résumé, grâce à une donation, un brin de folie, et beaucoup d’huile de coude d’une poignée d’entre vous, ce petit canot à repris bonne mine, et a donné beaucoup de satisfaction à son équipage en retrouvant son élément.
- on rince et hiverne le bouzin comme il se doit
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- dimanche en fin d'après midi sur bénodet
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Entre dire et faire, il y a la mer....
Papou
