Bonjour marc, GG et les z’autres itou.
Merci de vos commentaires.
Sans rentrer dans de longs débats philosophiques, je reviendrai brièvement sur le sujet, en scindant la problématique en deux parties :
Tout d’abord la question technique sur la possibilité/utilité de peindre une plaque inox. Pour moi la question s’est posée après un constat : En effet après avoir posé la dite plaque et que mon papou ait passé 4 mois sur l’eau, j’ai constaté quelques coulures de rouille sur mon tableau arrière. D’où mon interrogation sur un traitement curatif puis de protection. Grâce à marc, j’ai appris que l’inox était un matériau sensible qu’il convenait de travailler avec précaution tant à la découpe qu’au polissage, et qu’en cas de pollutions intempestives lors de son découpage, on pouvait le nettoyer puis le protéger par « passivation » avec un produit adoc dont j’ai déjà oublié la composition. Ce traitement a été effectué avec succès. Dès lors se posait la question d’une couche de peinture pour protéger cette plaque.au vu de vos remarques , et surtout du cout des matériaux à utiliser, sans parler du fait qu’au bout de deux ans c’est à refaire, je crois que je vais laisser nature ma belle plaque inox.
En tous cas, merci de vous êtres penchés sur le problème.
Néanmoins, je veux bien avoir le résultat de l’enquête de la charmante Nicole, épouse de marc, et j’irai même jusqu'à lui faire deux propositions totalement malhonnêtes, puisqu’intéressées, (en tout bien tout honneur of course
) :
-Afin de faire progresser la science et les techniques, je veux bien que Nicole me ramène un échantillonnage de bandes de ponçage, de dégraissant, et de la fameuse peinture magique monocouche, (blanc si possible) ;
-Autre solution ; je lui ramène mes plaques inox pour que son entreprise puisse tester ses process sur de l’inox en plaque…
Concernant la question de fond, « en avoir ou pas », et si oui, combien, je ne souhaite pas finir comme le héros du roman d’Hemingway, (roman dont je vous recommande d’ailleurs vivement la lecture) qui vivant à Key West avec une prostituée en gagnant sa vie en organisant des croisières de pêche pour touriste, a été assassiné par des révolutionnaires cubains.( chacun sait que les ancêtres des révolutionnaires cubains étaient des indépendantistes bretons...
)
Au-delà de réactions épidermiques, oh combien légitimes, puisque faisant référence à ses intimes convictions, (preuve d’un caractère affirmé), je pense que le débat ici entamé, mérite quelques compléments d’informations de ma part.
Plusieurs éléments sont alors à prendre en considération.
Bien qu’étant encore un jeune homme bien sous tous rapports …
je commence à avoir la 5 ème qui accroche un peu lorsque je dois manipuler mon 9.9 qui pèse 50 kg, aille, aille !l mon dos qui dirait GG !
Par ailleurs, et comme expliqué dans un précédent post, mon moteur bien que tournant parfaitement a le carter éclaté, même si bien réparé à la choucroute. Son espérance de vie est donc quelque peu aléatoire, d'autant plus qu'il n'est plus tout jeune...
Tout comme JJ et marc, j’ai eu une expérience suffisamment chaude pour me poser la question d’un moteur de secours. Alors que je sortais tout juste de mon mouillage, l’hélice de mon moteur se prend un bout d’aussière qui trainait entre deux eaux, et ce dans le chenal, juste à l’ouverture de la porte du sas du port …30 chalutiers impatients de sortir, et autant pour rentrer. Quel concert de sirènes ; et que d’angoisses car les patrons pêcheurs m’auraient bien coulé par le fond sans autre forme de procès.
Sur ce coup, je n’ai jamais senti aussi léger mon moteur, que j’ai sorti de son puits en ¼ de secondes pour enlever les nœuds autour de mon hélice, le remettre , puis me mettre à l’abri pour souffler un peu.
C’est après cet incident, que le hasard de ma curiosité m’a fait acheter sur coin-coin un 6 cv avec maxi 10h d’utilisation vendu avec sa chaise toute neuve. En fait le vendeur ne s’en ai jamais servi autrement que pour le faire tourner de temps en temps dans un bac d’eau douce pendant deux ans pour le faire tourner un peu, le tout à un prix dérisoire ! ( fallait faire très vite et payer en liquide…). Après réception du moteur, je ne regrette rien.si mon 9.9 avait rendu l'ame, j'aurai sans doute pris l'option d'un seul moteur en puits, puisque j'en ai un...hé oui GG, t'as pas tord.
Me voilà donc effectivement avec deux moteurs. Et pour moi la vrai question sur ce sujet n’est pas de savoir si il faut deux moteurs (ça ne sert à rien, ça coûte cher, ça fait quequette….), mais de tester par moi-même, et comparer les avantages et inconvénients d’avoir un 9.9CV en puits ou un 6CV sur chaise.
C’est un sujet longuement débattu sur le forum ; et vos envies de création de puits HB sur des canots non équipés d’origine en témoignent, mais il s’agit là peut être d’une autre question fondamentale : abandonner le in –bord pour le HB.
Si tout va bien, je testerai la prochaine saison les deux motorisations, et ne manquerai pas, si ça intéresse, de vous faire part de mes observations.
Après ça, se poser la question du look…je dirai que cela dépend effectivement du gout de chacun, mais également de ce que nous attendons de notre canot, le tout en tenant compte des contraintes spécifiques, mouillages/ accès place de port/courants/programme d’utilisation….
Et comme vous le signaler tous fort justement, l’important c’est d’être d’accord avec soi-même ; ce qui n’exclut nullement le fait d’avoir le plaisir de partager nos points de vue et expériences ensemble.
Habituellement, j'aime bien la rhétorique philosophique, mais ayant pas mal de boulot cette semaine, je dirais juste que si Pythagore s'était mis un doigt dans le cul...il aurait probablement dit : Cicéron C pas Carré.
Hypoténuse.
PS : La richesse de nos échanges favorise nos réflexions...et si on était tous d’accord, quesque qu’on s’emmerderait…
Je vous passe bien le bonjour.
Entre dire et faire, il y a la mer....
Papou