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A l'instar de Gégé hier je suis sorti aussi hier, un peu de zef en effet, avec les accélérations locales de la plus belle Baie du monde, qui m'ont dissuadé de gréer la misaine...donc sous foc et taillevent non arisé pour voir les réactions du canote sous les risées.
A peine à trente mètres après avoir largué la bouée le brave Mariner 4cv de JJ m'a lâché sans préavis en plein chenal, avec vent et courant de face, un gros ketch de 14 m en face qui remontait, un sloop morlaisien à peine plus court derrière moi, clairement juste pour faire des tentatives de redémarrage ! Heureusement que j'avais déjà les voiles à poste...débute alors un long louvoyage sous les yeux des deux skippers qui ont dû se demander pourquoi cet ahuri avait coupé son moteur à cet endroit!
je n'en menais pas large, enfin pas plus que le chenal à cet endroit!
Et quand j'en suis sorti j'ai croisé la régate annuelle de la remontée de la rivière où un copain qui faisait sécu m'a pris en photo ! À peine eu le temps de relever le moteur à l'arrache pour être plus manœuvrant...pas le temps de faire la pose!
Je l'avais pourtant laissé chauffer doucement tout en montant les voiles il tenait bien son ralenti, et effectivement en mettant progressivement les gaz plus loin il s'est étouffé d'un coup. Ça vient peut-être d'une prise d'air sur la durite d'essence ou de la crépine dans la nourrice qui s'est désamorcée...bizarre parce que je le fais tourner une fois par semaine et tout va bien d'habitude.
Moralité : Ne jamais faire confiance à une mécanique quelle qu'elle soit et avoir ses voiles en place avant tout largage de bouée
Je collectionne les Bénéteau et j'aime ça...