Merci Chouf! Je crois que j'ai trouvé la solution je vais rajouter des haubans vers l'avant pris sur les cadènes de béquilles ( un trou de 6 dedans et c'est marre), comme ça le mât sera bridé correctement, peut être moins de quête à prendre aussi. Pour la voile je vais essayer d'avancer l'amure plus vers l'avant. La bôme est à la bonne hauteur j'ai testé ce matin et elle passe juste au dessus de mon crâne quand je suis assis au tableau...
Deux heures de nav dans le soleil levant de la rivière, 1 à 3 de S en rafales, un bord de grand largue vers le Dourduff et retour en tirant bord sur bord contre le courant de la descendante, magnifique lumière ! les voitures s'arrêtaient sur la corniche devant la maison du corsaire pour tirer quelques tofs ...le grincement des vergues contre le mât à chaque risée et le sillage qui blanchit dans l'accélération : un pur bonheur! Ce gréement ramassé ne fait quasiment pas gîter le canote, bon point. Et la barre n'est pas trop dure je m'attendais à une réaction très "ardente" mais finalement dans ce petit temps ça allait nickel!
Au virement il faut mettre un peu le foc à contre, comme sur un cotre, la misaine jouant un peu le rôle de trinquette. Pas eu un seul refus en louvoyant entre les bateaux dans le chenal, malgré les refusantes inhérentes à la rivière quand celle ci se resserre devant le quai ( mon corps mort est le plus en amont du coup ça dévente bien parfois, faut pas se louper). L'aviron est toujours à poste pour godiller au cas où...
je m'attendais aussi à un peu d'emmêlage dans les écoutes, à gérer ça tout seul depuis le cockpit mais tout est à portée de main, juste changer de couleur pour ne pas confondre foc et misaine ! Le mât de taillevent a fait un quart de tour dans son logement, en fendant le massif en sapin... faudra revoir ça aussi.