bricojeff a écrit:non pas taquin plutôt chafoin mais pour le coup de la voiture à assurer c'est pas une connerie vu qu'il ny a personne au volant elle peut glisser sur la cale. J'ai déjà vu.
Salut,
Je prends le post en cours. Effectuant au moins deux mises à l’eau et au sec par saison, j’ai peaufiné la technique en m’inspirant de la technique des « locaux ». Tout se fait au bout. Pour cela il faut bien sur disposer d’un plan incliné de mise à l’eau et d’une surface de dégagement suffisante sur le plan horizontal devant le plan incliné, et d’une grande aussière balaize. Pas d’efforts, pas de risques, pas de difficultés.
Un petit crobar pour expliquer la chose.

- j'espère que c'est clair...
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On accroche une grande aussière qui fait la bonne longueur à la remorque et au crochet d’attelage, bien penser à faire plusieurs tours morts avant le nœud. Le bateau étant positionné à l’horizontal sur le terre-plein juste avant la descente du plan incliné, on avance son véhicule pour tendre le cordage, puis on laisse descendre doucement au frein de la voiture. Une personne se trouve à la roue jockey pour diriger la descente. A noter qu’en descendant, la tension du bout créée automatiquement son allongement du à l’élasticité du dit bout. Moi je laisse juste toucher le pneu dans l’eau, ce qui évite l’eau dans les moyeux. Ensuite, on déverrouille le bras cassant du timon qui bascule alors…et vamos tout seul dans lieau. Of course, on prévoit un chtiot bout pour pas que son canot y s’en aille tout seul au fond du port. On remonte alors la remorque vide avec son véhicule.
Pour la remontée, on fait pareil, sauf qu’il faut anticiper l’étirement du bout, pour cela je garde 50 bons cm avant que les roues ne touchent l’eau.je casse le timon, je positionne le canot dans l’axe central, et à la manivelle on fait monter le canot sur la remorque. Attention, dès ce moment la remorque recule jusqu'à l’étirement maxi du bout. Par sécurité, je mets des cales à ma voiture qui reste sur le plan horizontal. C’est la partie un peu délicate de l’affaire, car il faut être un peu costaud pour mouliner- nos canots ayant une plus forte propension à aller dans l’eau qu’a en sortir-…ce qui semble logique compte tenu de la notion de gravité universelle…en général, j’essaye de faire monter mon papou au ¾ sur sa remorque, puis avec un bout frappé sur son étrave, je lui baisse son nez, ce qui rabaisse le timon et facile donc l’avancée jusqu’au V qui coince l’étrave. Ensuite, tranquilou, c’est la voiture qui remonte le tout. Juste quelqu’un qui dirige la direction à la roue jockey.
Le seul danger réel dans l’histoire, c’est le couillon de parisien qui passe à ce moment en bagnole…il zieute l’affaire…et se vautre le bout…c’est con les parisiens, hein, pas vrai ?

Donc pour éviter les ennuis, bien qu’étant en zone de manœuvre portuaire réservée aux utilisateurs, je laisse un gens surveiller et prévenir…pour éviter de faire un constat à l’amiable entre une voiture et un bateau…
Quelques photos pour illustrer l’affaire ; elles ne sont pas de la même année, et concernent descente et remonté.

- prêt pour la mise à l'eau
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- en arière plan une jolie corvette bois de 1968
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Et voili comment ky fait le normand
Entre dire et faire, il y a la mer....
Papou