Beneteau4ever

Alors qu'il y a quelques tentatives de nouveaux voiliers de commerce, voici 2 photos anciennes, celle du Belém échoué à Dunkerque en 1912 et celle de la duchesse Anne en cale sèche.


Cela ne devait pas être facile de remonter au vent, les bords devaient être au minimum carré, ce qui ne les empêchait pas de courir les océans.
Si certains d'entre vous recherchent des infos sur des voiliers, dans la période 1900 jusqu'à la fin de la marine à voile, avec le nom du bateau, possible que je puisse fournir quelques informations sur le bateau en question.

Merci pour ces photos.
Ce que je note, c'est que les fonds étaient très plats. Ce qui explique que le Belém repose bien droit sur la plage.

Victor-theophile a écrit:Si certains d'entre vous recherchent des infos sur des voiliers,

Merci pour l'info : ça peut être utile en effet.

cela n'empêchait pas de chavirer parfois

Victor-theophile a écrit:cela n'empêchait pas de chavirer parfois

Cargaison qui avait ripé ?

Dans ce cas, il s'agit de navire lège, vide de cargaison, haut sur l'eau, très sensible à une forte rafale. Cargaison qui ripe dans une tempête, c'était un autre cas, le 21 septembre 1957, le voilier école Pamir est pris dans un ouragan, sa cargaison d'orge ripe, le navire chavire et coule, 80 morts, 6 survivants.

Merci pour ce fil.
Si certains sont intéressés, la revue de la SNSM a publié récemment un dossier
sur les expériences en cours, pour utiliser le vent dans les transports maritimes.
consultable ici : https://www.nxtbook.com/nxtfr/snsm/sauv ... /index.php
C'est plutôt bien fait

J'imagine que tout le monde sur le forum connait Grain de Sail, qu transporte ses ingrédients ( cacao etc...) uniquement par voiliers.

old gaffeur a écrit:J'imagine que tout le monde sur le forum connait Grain de Sail,

Société morlaisienne !
J'ai suivi (de loin) sa création, puis sa montée en puissance...

Les photos viennent des livres du capitaine Lacroix sur l'histoire des derniers grands voiliers (réédité aux éditions Ouest-France). Les nouveaux voiliers en construction, Néoliner et windcoop visent des chargements pour le premier de plus de 6000 tonnes et 2000 tonnes pour le deuxième. On retrouve les capacités d'emport des grands 4 mats et des 3 mats de la fin XIX début XX. Cela représente des tonnages faibles pour les bateaux actuels, il faut des routes exploitant des niches commerciales, des produits à suffisamment haute valeur, pour supporter le surcoût. Les bateaux plus petits, permettent des accès directs à des ports qui n'étaient livrés qu'après transfert d'un gros porte container, vers des bateaux plus petits, pour la destination finale. Le transport de passagers est indispensable, dans leur modèle, pour trouver l'équilibre économique.
Cela ne va pas représenter de gros tonnages, c'est un début, il y aura certainement des progrès dans les années à venir.

Pour avoir discuter un jour avec un responsable de chez TOWT, il me disait que l'un des freins était, si j'ai tout compris, que pour leur marchandises alimentaires et pour une histoire de douanes, les 2 seuls ports d'entrée en façade atlantique c'était Le Havre ou Nantes St Nazaire avec un dé-golfage ou un dé-manchage à la clef...

Une fois les douanes faites, ils pouvaient repartir vers un autre port Français ou Européen pour décharger.