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voile à la con

MessagePosté: Ven Jan 15, 2021 4:25 pm
de Victor-theophile
América cup, par voilier, consommation des bateaux suiveurs: 1300l/h, plus polluant, tu meures :mrgreen:
https://www.bateaux.com/article/35785/c ... -hors-bord

Re: voile à la con

MessagePosté: Ven Jan 15, 2021 5:45 pm
de J.J.85
impact ecologique du trafic de marijuana seule avec des canots de 7 m avec trois fois 300 cv on en a par chez nous qui sortent des marais tous feux eteints :mrgreen:
et l impact carbone de la cremation des pensionnaires d un ehpad en periode de covid? :mrgreen:

Re: voile à la con

MessagePosté: Ven Jan 15, 2021 9:52 pm
de old gaffeur
Tout dépend du mode d'alimentation des fours: si c'est du combustible renouvelable ( genre biogaz), ça ne compte pas dans le bilan carbone car ce n'est pas du carbone 'stocké'. Idem pour la libération du CO2 par les clopes des fumeurs ( le tabac n'est pas une forme de stockage long du carbone, comme toutes les plantes annuelles; par contre, les arbres stockent du carbone sur le long terme, et sont donc des contributeurs nets à la réduction des émissions ce qui explique pourquoi on compense les émissions en plantant des arbres - enfin, quand on est vertueux). par contre, si les fours sont alimentés avec du gaz fossile ou du pétrole ( ou leurs dérivés, y compris électricité produite dans des centrales utilisant ces sources d'énergies), là, ça compte, car ça déstocke du carbone quii était aupravant séquestré, ava,nt que Total et consort ne le pompent, ne le raffine pour que nous le brûlions.

Autrement dit, pour tes trafiquants de pacalolo, le CO2 libéré par le shit ne compte pas, mais celui libéré par l'essence ou le diesel de leurs moulins, oui.

C'est toute la beauté de l'Analyse des Cycles de Vie, une des méthodes favorites pour calculer ou estimer les émissions de GES dans la plupart des modèles.

Re: voile à la con

MessagePosté: Ven Jan 15, 2021 10:13 pm
de vincent
Tiens, une reflexion en passant...

Courrons l'America's Cup sur Escapade.

Equipons les tenders suiveurs de Seagull, niveau puissnce, sur un Guppy, on devrait suivre sans problèmes les Escapades.

Combien de Guppy tenders ainsi équipés faut il pour arriver à cramer 1.300 litres de carburant ? :mrgreen:

Z'avez 4 heures.

Re: voile à la con

MessagePosté: Ven Jan 15, 2021 10:45 pm
de pechalajournée
old gaffeur a écrit:Tout dépend du mode d'alimentation des fours: si c'est du combustible renouvelable ( genre biogaz), ça ne compte pas dans le bilan carbone car ce n'est pas du carbone 'stocké'. Idem pour la libération du CO2 par les clopes des fumeurs ( le tabac n'est pas une forme de stockage long du carbone, comme toutes les plantes annuelles; par contre, les arbres stockent du carbone sur le long terme, et sont donc des contributeurs nets à la réduction des émissions ce qui explique pourquoi on compense les émissions en plantant des arbres - enfin, quand on est vertueux). par contre, si les fours sont alimentés avec du gaz fossile ou du pétrole ( ou leurs dérivés, y compris électricité produite dans des centrales utilisant ces sources d'énergies), là, ça compte, car ça déstocke du carbone quii était aupravant séquestré, ava,nt que Total et consort ne le pompent, ne le raffine pour que nous le brûlions.

Autrement dit, pour tes trafiquants de pacalolo, le CO2 libéré par le shit ne compte pas, mais celui libéré par l'essence ou le diesel de leurs moulins, oui.

C'est toute la beauté de l'Analyse des Cycles de Vie, une des méthodes favorites pour calculer ou estimer les émissions de GES dans la plupart des modèles.



j'ai pas compris,
mais j'avais peut etre pas envie de faire d'effort :mrgreen:

Re: voile à la con

MessagePosté: Sam Jan 16, 2021 1:30 am
de Victor-theophile
América cup en Escapade why not mais il va falloir vitaminer les Seagul à l'éther pour suivre :D

Re: voile à la con

MessagePosté: Sam Jan 16, 2021 1:35 am
de Victor-theophile

Re: voile à la con

MessagePosté: Sam Jan 16, 2021 5:10 am
de old gaffeur
pechalajournée a écrit:
old gaffeur a écrit:Tout dépend du mode d'alimentation des fours:

j'ai pas compris,
mais j'avais peut etre pas envie de faire d'effort :mrgreen:



Bon, je réexplique et je complémente, alors.

La question des gaz à effet de serre, au moins pour ce qui concerne le CO2, c'est un problème d'augmentation de la concentration dans l'atmosphère de ce gaz. Cette concentration dépend de deux choses: la quantité totale de carbone en circulation (stock circulant), et l'équilibre entre la productioon de CO2 et sa consommation. Le CO2 présent dans l'air est produit en particulier par la respiration de tous les êtres vivants, la décomposition des matières organiques etc...; il est consommé par les plantes lors de la photosynthèse. Tant qu'on est sur un stock circulant constant - c'est à dire qu'on ne rajoute pas dans le circuit du carbone jusqu'alors 'piégé' ou 'immobilisé'- et qu'on ne diminue pas la capacité d'assimilation du CO2 libéré par le végétaux, la concentration atmosphérique du CO2 varie un peu, mais pas énormément et ne crée pas de réchauffement significatif. En effet, le CO2 libéré par la respiration et la décomposition des matières organiques est alors réutilisé quasi immédiatement par les plantes et retransformé en sucres, en lipides et en protéines. On est alors donc sur un cycle du carbone qui s'équilibre à peu près. C'est pourquoi les biocarburants (issus des plantes) ne contribuent que peu au réchauffement et sont considérés comme des énergies 'propres' en carbone: ils concernent une partie du stock 'circulant' de carbone, mais n'augmentent pas ce stock. Dès lors, si on continue à planter des cultures pour faire du biocarburant ou du biogaz, le carbone correspondant est en quelque sorte recyclé en permanence, en circuit fermé.

Là où ça se gâte, c'est quand l'homme augmente massivement et unidirectionnellement la quantité de carbone circulant: d'une part en déforestant ( le carbone stocké dans le bois est libéré en grande partie lors de la combustion, et il y a moins de plantes pour le réutiliser et le restocker, donc il y en a plus sous forme de CO2 dans l'air), et d'autre part en brûlant des combustibles fossiles, qui constituaient un stock de carbone immobilisé sur le très long terme ( le charbon date en majorité du Carbonifère, soit il y a plus de 500 millions d'années, et le pétrole du Secondaire et du Tertiaire, soit il y a plusieurs dizaines ou centaines de millions d'années). Tout ce carbone soudain 'remis en circulation' à partir de stocks auparavant immobiles, sans que la capacité d'utilisation via les végétaux n'augmente en parallèle (puisqu'il y a moins de plantes), ne peut être à nouveau fixé, et se retrouve donc dans l'air sous forme de CO2 - dont la concentration atmosphérique augmente alors brusquement.

Ceci explique pourquoi on considère aujourd'hui ( sauf certains climatosceptiques irréductibles qui ne veulent pas regarder la réalité en face) que le réchauffement actuel est très majoritairement dû aux activités humaines. L'augmentation massive du taux de CO2 atmosphérique a débuté au milieu du XIXè siècle ( avec l'exploitation massive du charbon, puis du pétrole lors de la révolution industrielle), et continue aujourd'hui (moins de forêts et de terres agricoles d'un côté, plus d'habitants humains et de consommation d'énergie encore pour une bonne part à base de carbone fossile de l'autre, ce qui contribue à accroitre le stock de carbone circulant et donc mécaniquement la concentration atmosphérique de CO2). C'est pourquoi aussi on insiste aujourd'hui sur les énergies 'décarbonées' ( le terme est d'ailleurs impropre, car les biocarburants par exemple sont des molécules carbonées) : ce terme recouvre en fait les énergies qui n'augmentent pas durablement le stock de carbone circulant, et donc le déstockage du carbone fixé ou séquestré sur le long terme (quelques siècles).

La compensation cabone par la reforestation a pour but de refixer, via des arbres et sous forme de bois, le carbone fossile émis, pour diminuer le stock circulant ( ou au moins éviter son augmentation), - et donc la concentration en CO2.Le calcul des taux de compensation ( nombre d'arbres à planter) découle directement de la capacité de fixation de CO2 atmosphérique ( en kg) des arbres qui sont plantés. Cette capacité dépend bien sur de nombreux facteurs, qui conditionnent la taille de l'arbre, sa vitesse de croissance, et sa durée de vie.

C'est plus clair dit comme ça?

Re: voile à la con

MessagePosté: Sam Jan 16, 2021 5:18 am
de old gaffeur
A propos de voile, j'ai lu hier qu'une nouvelle compagnie allait proposer à partir de Pâques un service de navettes en catamaran à voile ( majoritairement, il restera un peu de propulsion au diesel pour les manœuvres de port et en cas de manque flagrant de vent) entre Quiberon et Belle Ile. Capacité de transport - une bonne soixantaine de passagers par traversée, avec vélos et bagages au besoin. Trois allers retours par jours prévus, initialement sur 6 mois par an. Durée de la traversée environ 90 mn.

Ca s'appelle ' Iliens' , et ça me semble une initiative sympa et à soutenir!

https://iliens.fr/

Re: voile à la con

MessagePosté: Sam Jan 16, 2021 8:12 am
de pechalajournée
old gaffeur a écrit:
pechalajournée a écrit:
old gaffeur a écrit:Tout dépend du mode d'alimentation des fours:

j'ai pas compris,
mais j'avais peut etre pas envie de faire d'effort :mrgreen:



Bon, je réexplique et je complémente, alors.

La question des gaz à effet de serre, au moins pour ce qui concerne le CO2, c'est un problème d'augmentation de la concentration dans l'atmosphère de ce gaz. Cette concentration dépend de deux choses: la quantité totale de carbone en circulation (stock circulant), et l'équilibre entre la productioon de CO2 et sa consommation. Le CO2 présent dans l'air est produit en particulier par la respiration de tous les êtres vivants, la décomposition des matières organiques etc...; il est consommé par les plantes lors de la photosynthèse. Tant qu'on est sur un stock circulant constant - c'est à dire qu'on ne rajoute pas dans le circuit du carbone jusqu'alors 'piégé' ou 'immobilisé'- et qu'on ne diminue pas la capacité d'assimilation du CO2 libéré par le végétaux, la concentration atmosphérique du CO2 varie un peu, mais pas énormément et ne crée pas de réchauffement significatif. En effet, le CO2 libéré par la respiration et la décomposition des matières organiques est alors réutilisé quasi immédiatement par les plantes et retransformé en sucres, en lipides et en protéines. On est alors donc sur un cycle du carbone qui s'équilibre à peu près. C'est pourquoi les biocarburants (issus des plantes) ne contribuent que peu au réchauffement et sont considérés comme des énergies 'propres' en carbone: ils concernent une partie du stock 'circulant' de carbone, mais n'augmentent pas ce stock. Dès lors, si on continue à planter des cultures pour faire du biocarburant ou du biogaz, le carbone correspondant est en quelque sorte recyclé en permanence, en circuit fermé.

Là où ça se gâte, c'est quand l'homme augmente massivement et unidirectionnellement la quantité de carbone circulant: d'une part en déforestant ( le carbone stocké dans le bois est libéré en grande partie lors de la combustion, et il y a moins de plantes pour le réutiliser et le restocker, donc il y en a plus sous forme de CO2 dans l'air), et d'autre part en brûlant des combustibles fossiles, qui constituaient un stock de carbone immobilisé sur le très long terme ( le charbon date en majorité du Carbonifère, soit il y a plus de 500 millions d'années, et le pétrole du Secondaire et du Tertiaire, soit il y a plusieurs dizaines ou centaines de millions d'années). Tout ce carbone soudain 'remis en circulation' à partir de stocks auparavant immobiles, sans que la capacité d'utilisation via les végétaux n'augmente en parallèle (puisqu'il y a moins de plantes), ne peut être à nouveau fixé, et se retrouve donc dans l'air sous forme de CO2 - dont la concentration atmosphérique augmente alors brusquement.

Ceci explique pourquoi on considère aujourd'hui ( sauf certains climatosceptiques irréductibles qui ne veulent pas regarder la réalité en face) que le réchauffement actuel est très majoritairement dû aux activités humaines. L'augmentation massive du taux de CO2 atmosphérique a débuté au milieu du XIXè siècle ( avec l'exploitation massive du charbon, puis du pétrole lors de la révolution industrielle), et continue aujourd'hui (moins de forêts et de terres agricoles d'un côté, plus d'habitants humains et de consommation d'énergie encore pour une bonne part à base de carbone fossile de l'autre, ce qui contribue à accroitre le stock de carbone circulant et donc mécaniquement la concentration atmosphérique de CO2). C'est pourquoi aussi on insiste aujourd'hui sur les énergies 'décarbonées' ( le terme est d'ailleurs impropre, car les biocarburants par exemple sont des molécules carbonées) : ce terme recouvre en fait les énergies qui n'augmentent pas durablement le stock de carbone circulant, et donc le déstockage du carbone fixé ou séquestré sur le long terme (quelques siècles).

La compensation cabone par la reforestation a pour but de refixer, via des arbres et sous forme de bois, le carbone fossile émis, pour diminuer le stock circulant ( ou au moins éviter son augmentation), - et donc la concentration en CO2.Le calcul des taux de compensation ( nombre d'arbres à planter) découle directement de la capacité de fixation de CO2 atmosphérique ( en kg) des arbres qui sont plantés. Cette capacité dépend bien sur de nombreux facteurs, qui conditionnent la taille de l'arbre, sa vitesse de croissance, et sa durée de vie.

C'est plus clair dit comme ça?



c'est bien ce que je disais, j'avais pas envie de faire l'effort :mrgreen: