hello
J'ai passé ma fin de semaine dernière, juste après l'allocution de Manu, au téléphone et par mail avec la DDTM (ce sont eux les interlocuteurs kivonbien). En tant que président d'une association, responsable de la zone de mouillage de La Maison Blanche, j'avais décidé avec mon CA que pour des raisons de sécurité évidente et dans l'intérêt général, les 15 bateaux encore au mouillage seraient mis en hivernage par leur propriétaire, avec comme d'habitude l'aide des bénévoles conducteurs de tracteurs, etc. avec ou sans dérogation. On s'est organisé en ce sens sans attendre quelque autorisation que ce soit, mais j'ai quand-même demandé une dérogation au préfet "terrestre".
Dérogation dont j'avais eu confirmation de l'obtention prochaine lundi, jusqu'à ce que la charmante et dévouée fonctionnaire de la DDTM (qui fait vraiment le maximum pour conserver un peu de bon sens dans tout ça) me rappelle mardi, en me disant que finalement, les ZMEL, Zones de Mouillages et d'Equipements Légers, étaient sous l'autorité du préfet maritime, et non sous l'autorité du préfet terrestre. Elle m'a transmis le lien vers l'arrêté qui nous concerne, recopié par Vincent :
https://www.premar-atlantique.gouv.fr/uploads/atlantique/arretes/3d600f42e15cdd7ce58bd2064b97eb67.pdfDonc, si je résume, tout dépend de la qualification de la zone de mouillage. Si elle est reconnue comme "port" (plaisance, commerce, etc.), eh bien pas le droit d'y aller ni de s'occuper de son bateau, et c'est la capitainerie du port qui surveille et intervient. Si elle n'est pas un port, c'est une ZMEL, et c'est l'arrêté du préfet maritime qui s'applique. (à relire attentivement plus haut).
Je reviens d'une longue journée à la Maison Blanche, 12 bateaux sortis de l'eau et calés, 15 chaînes retirées. On termine le job demain matin (15 chaînes) et samedi toute la journée (3 bateaux et 30 chaînes restantes). Les gendarmes maritimes sont passé nous voir, on était une quinzaine sur site à bosser, et ils ont été très sympa. Ils nous ont souhaité bon courage, et ils sont repartis.
La bêtise n'est donc pas encore généralisée : courage donc, et que chacun n'hésite pas à prendre honnêtement ses responsabilités.