Toujours le même problème pour te répondre: Avec ou sans le courant.
Bon disons entre 6 et 8 noeuds (je sais c'est vague).
rase cailloux a écrit:Je mets le commun de mes semblables, même voileux, d'identifier du premier coup d'oeil:
Un First, Océanis, Sun Fast, Sun Odyssey, Élan, Dufour,Bavaria, Bi loup, etc, etc.
Si la voile consiste à avoir le même Tupperware blanc que mes 500 voisins de ponton, non merci,
pas pour moi !
Je veux que sur le port on puisse ce dire, "tiens, c'est GG qui sort"
Bref pour moi, un bateau est et doit être unique.
Avec nos vieux Bénets on est servi. Déjà il est facile de les différencier, du moins les
premières versions, forme des hublots, nombre, forme de la cabine, "balcon sport".
Donc premier objectif atteint, on nous reconnaît, alors de plus avec des voiles rouges, je ne te raconte pas !
Mais ce n'est pas tout et loin de là.
Un vieux Bénet est un bateau très marin, qui vous ramènera au port, quand beaucoup d'autres enfourneront comme
des sous-marins, vous vous serez serins!
A cette époque, l'échantillonnage n'était pas le sujet majeur, du plastique il y en a, c'est un peu lourd, OK, mais ça supporte
beaucoup plus en cas de malheur.
La forme générale? parlons-en .
Une gueule de vieux canot breton, qui s'intègre parfaitement à nos paysages.
Marin Marie et Caillebotte aurait pu nous peindre, nous n'aurions pas fait tâche.
La voile?
Globalement, il est vrai qu'en dessous de force 3 il ne ce passe pas grand chose, à moins d'être extrémiste comme
moi, (enlevez vos hélices les gars! ) mais après, que du bonheur, une remontée au vent raisonnable, une coque
très fortement lestée, qui permet pour les flemmards de retarder la prise de ris, ou qui permet de naviguer
sans ce vautrer à la moindre risée.
Le cockpit, très sécurisant avec ces hautes hilloires, son arrière fermé (allez trouver ça actuellement)
Le tout taillé pour une famille avec casse-croûte et lignes de traîne.
La quille longue?
En effet, pénalisant pour les virements de bord, mais je tiens une modif du gouvernail à votre disposition.
Par contre, une stabilité de route, sans pilote automatique, voiles bien réglées, on peut aller se chauffer un café,
jetez un coup d'oeil à l'extérieur quand même. De plus la quille longue rigidifie la structure du bateau sur
toute sa longueur, sans varangues, longerons, lisses qui ont tendances à ce décoller à la longue.
La quille longue pardonnera plus facilement un talonnage qu'une quille sabre, j'ai essayé !(mais je ne conseille pas! )
Quand aux qualités d'échouage! tout un poème, que du bonheur. Je me marre bien quand, dans les revues nautiques
ils nous présentent l' essai d'un bateau " échouable " Les structures de coque actuelles sont tellement faibles (économie,
quand tu nous tient) que finalement ils sont tous d'accord de dire qu'un beachage est un sport à haut risque HaHaHaHa!
Mon Mafréva échoue 2 fois par jour, bien droit sur ses béquilles, et l'hiver, j'enlève les béquilles et mon bateau
vit sa vie en s'échouant sur le flanc, à sa guise et sans me tracasser nullement.
J'arrête, plus de batterie dans le PC.
PS: juste en relisant,vous allez me dire " il ne parle même pas de l'usine à mazout "
C'est vrai j'ai tendance à oublier ce qui ne m'intéresse pas.
Par contre, pour les autres, et ils sont nombreux, il est vrai que la plupart des vieux Bénets sont équipés
de moteurs diesel, fiables, sobres et bien pratiques.
Et de plus, même en cherchant bien, dans les catalogues actuels, des voiliers de moins de 7 M avec un diesel
fixe, ça n'existe même pas, je crois.
C'est pourquoi nos bateaux sont si recherchés, et du coup ils tiennent très bien la côte à l'argus
REDER_MOR a écrit:L'explication se trouve quelque part sur ce forum. je n'arrive plus à le retrouver mais il y avait même un schéma.
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