Bon, allez, un sujet assez long à fabriquer et à lire, donc allez chercher des bières et des casses dalles, il y en a pour un moment.
Je vous promet de l'aventure, des rebondissements, des trahisons, du sexe pour JJ, du technicolor et tout et tout.
C'est parti :
Installer des bandes de ris sur une grand voile existante, mais dépourvueD'abord,un examen de la voile, tissu, coutures. L'ensemble est usé mais sain et fera encore de l'usage.
Une surprise quand même, la ralingue de guindant est complètement repliée sur elle même, comme si le bout de ralingue était en élastique ou avait rétréci


- Çà fait un peu élastique de calbut !
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Solution :
j'ai défait la couture de fixation du bas de cette ralingue, fixé le point de drisse sur un point fixe dans mon atelier, et j'ai frappé sur l'œil de guindant le palan de ma grand voie.
Et ben. . . .j'ai souqué à fond mon palan, et j'ai réussi à détendre un peu ce guindant, pas encore assez, mais maintenant qu'il est libre, en fasseyant il devrait se détendre à la longue.
En attendant, toujours souqué ta drisse de Gv au max, et même un peu plus .

- c'est un peu mieux
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On continue l'examen:
le tissu est abimé au niveau d'un fourreau de latte.
C'est un endroit sollicité et il vaut mieux réparer

- c'est vrai que sur du tissu blanc, on ne voit pas grand chose.
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on découd le fourreau

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on colle un patch sur la blessure

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et c'est parti pour une première séance de couture

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on recoud l'ensemble, et c'est parti pour ça !

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Bon examen fini, le reste est OK, y compris la couture des coulisseaux de l'ami Jex
D'abord, déterminer l'emplacement des bandes de ris.
Vu la taille du bateau et les particularités de son bassin de nav. ( la Méditerranée) j'ai privilégié un premier ris, pas très grand, un peu comme un ris de fond, qui permet de naviguer, je dirais avec plus de confort quand le vent monte un peu.
n'oublions pas que c'est un bateau familial.
Le deuxième ris, par contre, est beaucoup plus sérieux en diminution.
Toujours pour palier au fait que sur la Mèd. tu pars en mer avec un vent de Pets de Nonnes, et deux heures après, tu as F5-6 ! ! !
Donc, deuxième ris qui réduit sérieusement la GV, si vent plus fort, tu reste à la maison
Je ne vois pas l'utilité d'un troisième ris sur cette taille de canot.
Donc, traçage de la position des renforts et découpe de ces derniers.

- 4 épaisseurs de tissus de taille progressive pour bien répartir les efforts
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je les encollent les uns sur les autres, le plus petit en premier, recouvert d'un plus grand, et 4 fois ainsi

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Je découd la ralingue, et je colle ce patch de renforts en dessous, et je recolle la ralingue par dessus.

- je fait la même chose évidemment côté chute de la voile
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je positionne ainsi les quatre patchs de renforts

- ici on voit les deux renforts côté ralingue.
Pas facile à voir en blanc sur blanc, mais essayez d'imaginer.
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Finalement,j'aurais du les peindre en noir, pour les rendre visibles ?
Bon, on plaisante mais on ne voit pas le danger.
Comme dit plus haut, le tissu est bon, mais usé.
J'ai peur quand étarquant puissamment la bosse de ris on ne déchire ou du moins déforme le tissu.
J'ai donc préféré coudre une bande de tissu d'un renfort à l'autre pour augmenter la tenue du tissu à ce point de forte sollicitation.

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sans oublier des patchs de renforts pour les œillets des garcettes de ris.

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Et c'est parti pour une énôôôôôôôrme séance de couture, tout les patchs, 4 bandes de tissus par patch, 4 patchs, 4 aussi pour les renforts de garcettes, les 4 bandes de tissus de renfort, les deux ralingues à recoudre.
La, la machine était en limite, on en était à 9 épaisseurs de tissus
Mais c'est passé,
Merci PFAFF

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Le plus dur est de rouler le tissu pour qu'il passe sous le bras de la machine, et oui, il faut faire les coutures aussi au milieu de la voile.
Allez, on relis et on balance le tout, et on fait une chtit pose
