Résumé de l’épisode précédent (Capelan…en plan )
Achat de Kénavo, Capelan de 1971 avec moteur Volvo des années 80. Très beau, très propre, bien repeint, enfin tout pour plaire et finalement se rendre à l’évidence que 43 ans …. C’est plus tout jeune (pour un bateau).
1ère sortie: le décanteur GO perd son bol (pas de bol ! ...je “la” fait avant que…). Tout le GO dans la cabine (environ 7/8 L). Remorquage. Mouillage. On reviendra demain avec une pompe et des jerricans!
Le lendemain de l’eau huileuse a envahit le bateau…et pas qu’un peu. Le compartiment moteur baigne et la cabine commence aussi à être immergée. Le PE aurait-il lâché…? Pompage express car la situation semble assez critique.
Seule alternative, sortir le navire pour tout vérifier car, là, je le sens mal ce joli bateau (et moi aussi je me sens pas trop bien). Ce qui est fait dans la journée.
Coup de “bol”, pour cette fois, après quelques clic sur le web, je viens de tomber sur ce forum qui devrait bien m’aider. Et là je pense sérieusement que je vais en avoir besoin car c’est ma première expérience dans le plastic. Alors merci à tous pour votre aide et vos conseils.
1ères constatations : l’aspect du moteur est déplorable (rouillé de partout) et je décide donc de le virer et de le remplacer plus tard par un HB.
L’intérieur de la cabine sera également à reprendre complètement.
Je décide donc de démonter la barre inox afin d’être plus à l’aise dans mon 2 m². Et là surprise, un joli flot d’eau claire s’échappe par les trous de vis.
Un lest liquide ? une mauvaise plaisanterie de l’ancien proprio ? une infiltration ? une réserve d’eau pour le pastis au cas où ? A ce jour je suis toujours dans l’expectative.
Toujours est-il que cette eau semble bien isolée du reste du bateau car avec mon inondation j’aurai du avoir des traces de GO et d’huile. Hors l’eau est claire.
Passons à l’extérieur. En nettoyant un peu la coque, je constate que certain zones sous flottaison semblent humides même si au toucher on ne sent rien. Relation de cause à effet avec la “reserve” ? Possible. Et j’espère que ce n’est pas autre chose…
La décision s’impose. On reprend tout et on essaie d’en faire un bateau… plaisir. Ce post comprendra donc plusieurs étapes au cours desquelles je présenterai les travaux et solliciterai vos avis (avec un max de photos). Merci d’avance.
1ère étape : sortir le moteur. Impossible de dévisser les pattes de fixation, le choix est fait de couper à la meuleuse. Idem pour l’arbre impossible à démonter côté moteur. Les vis de l’accouplement sont bouffées de rouille. Alors on tronçonne (dommage un bel arbre en bronze… je me consolerai en récupérant l’hélice).
Reste le PE. Après démontage de la trappe d’accès, je le sors et constate que le caoutchouc est en piteux état et probablement à l’origine de l’entrée d’eau. Je vois également que le presse-étoupe n’est pas très serré et je ne parle pas de l’état de la tresse à l’intérieur.
Bref me voila prêt à sortir la fonte ! Non sans avoir auparavant coupé la liaison entre les 2 capots moteur.
Constat : bien m’en a pris de sortir ce moteur dont un silent-bloc était carrément cassé et un deuxième presque dans le même état…. J’aurai fini par le retrouver un jour ou l’autre dans la cabine !
2ème étape : nettoyage du compartiment moteur, du coffre arrière
Les vis de fixations du moteur
Ce qui permet d’avoir une belle vue sur l’intérieur du bateau. De quoi aménager peut-être un beau coffre. Je reviendrai plus tard sur l’état des berceaux.
3ème étape : colmatage du tube d’étambot. Celui-ci étant en bel état, j’ai cherché une solution pour simplement l’étancher. Il est en bronze et j’ai opté, après quelques recherches sur le web, pour un produit de chez Owatrol qui s’appelle Cosmofer -résine polyester à 2 composants semblable à une soudure à froid et utilisable sur tous métaux… d’après le fabricant - (http://www.owatrol.com/index.php?langue ... s-cosmofer)
Décapage du tube à la toile émerie et lime pour une meilleure accroche, dégraissage à l’acétone, préparation du mélange et bourrage jusqu’à plus soif. Séchage et durcissement.
Le tube comporte 2 petite vis qui maintiennent à l'origine un joint. Je les laisse provisoirement.
Préparation du tube: limage, grattage, nettoyage. Mise en place d'une vis plus longue qui sera vissée dans la résine avant la prise complète
Après remplissage et bourrage avec la résine
Pour donner ce résultat après quelques coups de limes
J'ai utilisé les 4/5ème du pot de résine (soit environ 200 g) pour 15 cm environ d'obturation. C'était la première fois que je manipulais de la résine et j'ai été un peu surpris à la fin quand elle s'est mise à durcir en 30 secondes !
Pour une sécurité accrue, je compte renouveler l'opération ultérieurement côté intérieur.
Prochaine étape: les oeuvres vives